ARCHIBALD ZURVAN ET SES ECRITS
Résumés des thèmes abordés
Les textes que vous pouvez lire dans ce Blog sont inspirés par l’histoire, les valeurs morales fondatrices de l’Anarchie, l’analyse de la Société d’aujourd’hui, de l’action libertaire au présent.
« Le Juste et l’Egoïste. Stirner. Proudhon »
Instruire ou Eduquer ? Ouvrir l’esprit ou formater l’individu ? Apprendre à juger par soi même ou répéter la leçon et obéir à l’aveugle ? Faire des individus de simples « créatures », objets indistincts du « Troupeau » ou les aider à s’émanciper du poids de leur histoire et leur permettre d’être des « créateurs » de leur vie ? Stirner et Proudhon nous exposent ce qu’ils entendent par « Justice » ou « Egoïsme » et leurs définitions ne ressemblent pas à celles que les « Maîtres » et les « Serviteurs de Dieu » nous ont inculqués .
« George Orwell, à propos du Sport »
Un article écrit en 1945 par Orwell à l’occasion d’un match de football « Arsenal / Moscou ». Le sport , c’est la guerre sans les armes, écrit-il. Lorsqu’ aujourd’hui, on voit l’agressivité des supporters, des joueurs, des reporters, du public tous excités par le déroulement et l’issue du « combat », on ne peut que baisser la tête ! Non seulement on assiste à des batailles rangées, mais, à l’instant du choix des joueurs pour le « combat », les journalistes commencent par désigner à l’opprobre public ceux qui n’ont pas été choisis. Vae Victis !
« Dignité et Commerce » (Elysée Reclus)
La disette, voire la famine règne aujourd’hui dans une grande partie du Monde. Ce sont les « révoltes » de la faim. Le système économique capitaliste fondé sur le profit immédiat, maximum du plus fort est l’une des causes essentielles avec la spéculation sur les cours des produits. Mais à l’origine de cette catastrophe il y a le Commerce international fondé sur l’élimination progressive des autonomies vivrières. Chassés de leurs terres, contraints de se plier au mode de subsistance des pays riches, des populations entières meurent. Déjà en 1900, Elysée Reclus considérait ce « Commerce » et la « Réclame » qui l’accompagne comme un crime.
« ACTUEL MARX »
La « morale » marxiste en action en 1871. On savait que selon le dogme marxiste, la fin justifie les moyens. Bien avant Staline et ses épigones, nouveaux inquisiteurs, pratiquants de la chasse aux sorcières, procureurs et bourreaux des « infidèles » au « Petit Père des Peuples, il y eut Karl Marx. Pendant la « Commune » de 1871, il vouait aux gémonies les ouvriers parisiens, Proudhon et Bakounine, comptant sur Bismarck pour démontrer la supériorité de ses idées sur celle de Proudhon. Engels en rajoutait dans l’ignoble. En 2008, encore, les marxistes défilent au Père Lachaise pour glorifier les fédérés de 1871 que leur Maître souhaitait voir exterminés.
« Onfray « sans famille »
Michel Onfray nous écrit : « …pour ma part, j’ai fait mon deuil : cette famille ( Les Anarchistes) a cessé d’être la mienne (et j’ai bien eu tort de le croire un temps)…. » Ira t il jusqu’à abandonner l’Anarchie, son nom de famille, ce mot dont il écrit dans son « Abécédaire » qu’il n’existe pas et qui, pourtant lui a servi de sésame pour entrer dans la cour des grands.
Pour l’instant notre orphelin est en colère. Deux pages entières de cris de haine et de ressentiment. Il appelle à la rescousse Brassens et Camus , pauvres victimes, comme lui, de la terreur anarchiste. Il s’étrangle de grossièretés : « …vous (anarchistes) vous avez chié dans les bottes de Camus.. »
« Stéphane Courtois sur Radio Libertaire »
Cet « historien » autoproclamé spécialiste de l’URSS, a été l’un des plus fervents admirateurs du « Communisme Stalinien ». Depuis la chute de son Idole il a compris tout l’intérêt qu’il pouvait y avoir pour lui à entreprendre une saga anticommuniste et à rallier le camp des renégats et des soutiers sans scrupules du capitalisme pur et dur. Il a donc commis successivement deux pavés de fort tirage et donc de fort rapport pour lui. . Ces deux pavés s’intitulent « Le Livre Noir du Communisme » et « Du Passé faisons table rase ». La Hargne et la repentance de l’auteur n’ont d’ égales que la débilité de ses analyses prétendument historiques et de ses commentaires sur l’origine de la dictature stalinienne.
« L’ Anarchie selon M. Onfray »
Dans un numéro de la revue « Lire », Michel Onfray, « philosophe » du poujadisme « libertaire », comme le désigne un autre professeur de Philosophie, prétend que l’Anarchie « n’existe pas » et s’en prend avec une violence haineuse aux chroniqueurs du journal et de Radio Libertaire. La virulence et le peu de poids de ses propos insignifiants font penser à l’insupportable dette de reconnaissance qui affecte Monsieur Perrichon dans une comédie de Labiche. En effet Michel Onfray, avant d’être le « rabatteur d’audience » de toutes les télévisions, s’est fait une renommée (dommage !) grâce à Radio Libertaire qui l’avait invité pour évoquer l’un de ses premiers livres « La Politique du Rebelle ».
« Ecologie ou Anarchie »
Un universitaire, Philippe Pelletier, compagnon de route des membres de la Fédération anarchiste s’est fait le spécialiste de l’Ecologie considérée comme une imposture. Il y a 30 ans il rédigeait une brochure intitulée « L’ Imposture Ecologique ». Depuis il n’a de cesse , enfermé qu’il se trouve dans sa dénonciation sans nuance de cette « imposture », de publier de nombreux articles dans notre journal, tentant désespérément de convaincre ceux qui contestent ses conceptions simplistes sur le rapport entre l’Ecologie et l’Anarchie. Et il est vrai que ses obsessions sur le thème « Si les capitalistes, si les fascistes, si le Maréchal Pétain, si les Médias aux ordres des pouvoirs sont favorables à l’Ecologie, les anarchistes doivent s’y opposer ». A partir de ce mode de raisonnement tout est possible. Et le délire de Pelletier nous émeut. Un autre modèle économique est impraticable et dangereux ; La « décroissance », la lutte contre la société de gaspillage et de consommation provoqueraient la famine dans les pays pauvres…et ainsi de suite. Il vaut mieux, dit cet anarchiste de pacotille, dans un dernier article du Monde Libertaire , supporte la « merde » capitaliste en attendant son hypothétique disparition » (sic)
« Et Voilà L’ Travail »
**Un « poème tragique « illustré par des grands noms :
En 1830, Blanqui comparaît les conditions de l’esclave des colonies françaises et celle du salarié : « Il y a du reste moins de différence qu’il ne parait d’abord entre l’état social des colonies et le notre. Ce n’est pas après 18 siècles de guerre entre le privilège et l’égalité que le Pays, théâtre et champion principal de cette lutte, pourrait supporter l’esclavage dans sa nudité brutale. Mais le fait existe sans le nom, et le droit de propriété, pour être plus hypocrite à Paris qu’à La Martinique n’y est ni moins intraitable ni moins oppresseur... »
En 1941 Louis Ferdinand Céline écrivait :
« ...S’il m’est permis de risquer un mot d’expérience sur le tas, et puis comme médecin, des années, un peu partout sous les latitudes, il me semble à tout bien peser que 35 heures c’est le maximum par bonhomme et par semaine au tarabustage des usines, sans tourner complètement bourrique...
« ... Y a pas que le vacarme des machines ; Partout OU SEVIT LA CONTRAINTE c’est du kif au même, entreprises, bureaux, magasins, la jacasserie des clientes c’est aussi casse-crane écœurant qu’une essoreuse-broyeuse à bennes...
Partout ou on obnubile l’homme pour en faire un aide-matériel, un pompeur à bénéfices, tout de suite c’est l’enfer qui commence ; 35 heures c’est déjà joli... »
Quant à Frédéric Nietsche il s’élevait contre cette espèce de « Sacralisation » du travail, ce « tripaliom » romain.
« Dans la glorification du travail, dans les infatigables discours sur “la bénédiction du travail”, je vois la même arrière pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l’intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel.
» On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail — c’est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir — que c’est là, la meilleure police, qu’elle tient chacun en bride et qu’elle s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, du désir, du goût de l’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et à la haine ; il place toujours devant les yeux un but minime... » Nietzsche Frédéric, Aurore,
« Les Diafoirus de l’Anarchie »
Quel Remue Méninges ! Ces derniers mois, L’ Anarchie est à la mode. Qui voudrait s’en plaindre ? Le « Magazine littéraire », « Philosophie magazine », le « Monde diplomatique » , pour ne citer qu’eux consacrent de longs développements à ce sujet « porteur ».
Et même France Culture, dont la réputation conservatrice n’est plus à faire, vient de consacrer, il y a quelques jours une émission à l’ »Anarchisme ».
Mais cet intérêt soudain pour l’Anarchie a une allure de mise en scène, d’ un spectacle de pacotille, d’ une tentative de banaliser jusqu’à l’insignifiance , une philosophie, une morale un mode d’action insupportables aux tenants du pouvoir , d’un pouvoir social ou intellectuel.
Voilà don l’histoire de ces « diafoirus », ces baladins du spectaculaire, ces « faux amis » qui présentent comme un remède dont ils ont la paternité et le brevet ; les idée diffusée depuis des lustres par tous les pouvoirs , d’une Anarchie, utopie déraisonnable, illusoire, et d’anarchistes ressassant de « vieilles lunes » ou pris d’accès de violence.
« Onfray sur Radio Libertaire »
Michel Onfray était l’invité de l’émission « Chronique Hebdo sur Radio Libertaire en février 1998., pour discuter de son livre « La Politique du Rebelle ». Voici quelques unes des réflexions inspirées par cet entretien…
C'est au travers des pages consacrées à l' "éloge" de Blanqui que l'on découvre ce qui pourrait apparaître comme la "morale" de l'auteur. Dix années plus tard, il n’en a pas changé.
Sous la forme d'une adresse faussement admirative, Onfray interpelle Blanqui : ... Vous, Blanqui, qui avez eu "une existence sans flexions, sans compromissions, sans accrocs
(sic) j'aime (moi Onfray le vrai révolté) cette inflexibilité... malgré mille occasions qui vous ont été données d'être un renégat..."
Et pour mieux souligner le peu de poids de la pensée et de l'action de Blanqui, il l'interpelle ainsi : "...On ne peut vous donner aucune profession fixe... en dehors de collaborations épisodiques à la presse d'opposition..."
Onfray insiste pour encenser ce "renégat "potentiel, acteur épisodique de l'histoire , "sans profession fixe : ".".. Si vous l'aviez voulu, vous Blanqui, à force de compromis vous auriez pu être un Gambetta, un Jules Ferry...".
Et comme il a bien résisté à ces tentations, Blanqui reçoit un certificat de bonne conduite, pompeux et condescendant de la part de Maître Onfray : "...J'aime qu'on enracine un caractère dans ce qu'il est convenu d'appeler une expérience existentielle fondatrice (sic)..." "...Vous n'avez pas démérité..."
Pourtant, assène l'auteur toujours sur le mode professoral : "...Vous êtes un incendiaire viscéral", un précautionneux qui évite "...une trop grande proximité avec les insurgés qui aiment les contacts..."; Vous êtes un romantique, un religieux de la politique, vous n'êtes "...jamais là où l'histoire se fait..", vous avez évité l'intendance pour exceller dans la mystique..."
Mais Je vous absous, conclut Onfray du haut de sa chaire de faussaire, car j'admire votre "...envie faustienne de mettre la politique au service d'un hédonisme au quotidien...".
N’est ce pas que ces quelques citations vous donneront envie de découvrir qui de ce deux personnages,Blanqui, Onfray, est « Le Bon, et qui est Le Truand !
vendredi 30 mai 2008
RESUMES DES THEMES ABORDES
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