samedi 29 septembre 2012

ONFRAY DETOURS SUR LE BANC




C’était, dans les années 50, une émission de philosophie au quotidien, le dialogue sans grands mots pompeux qu’on écoutait à la Radio, de deux pékins à la parole et à la voix de clochards, jouée par deux comédiens, Jane Sourza et Raymond Souplex.

Nous avons voulu, en ces temps de « philosophie et d’universités populaires », renouer avec cette façon simple et enjouée de dessiller les yeux et de stimuler les neurones de ceux aux quels les maîtres à penser, les donneurs de leçons veulent faire prendre des vessies pour des lanternes.

Le sujet d’aujourd’hui est l’histoire de l’un de ces gourous dont l’ascension fulgurante défraye depuis près de 15 ans la chronique. Son pré carré fut, dès l’origine la rébellion. Il vint en février 1998 présenter dans une radio anarchiste son livre  « La Politique du Rebelle ». Pendant cette période il déclina, à travers une montagne d’opuscules contestataires sa philosophie pratique de la « résistance et l’insoumission ». Jusqu’à ce mois d’aout  2012 ou la municipalité conservatrice d’Aix en Provence annonça une nouvelle surprenante, nommant notre philosophe rebelle maitre d’œuvre d’une exposition sur la révolte. En l’occurrence « L’Homme Révolté » d’Albert Camus.  (1) Annonce suivie, un mois plus tard par le renoncement de l’intéressé
C’est ce parcours original qui nous a inspiré ce dialogue.

UN « RIEN » NOUS AMUSE…

Archie : Dis donc Inana, quel parcours remarquable il a fait Michel Onfray depuis notre interview en février 1998, (2) sur Radio Libertaire, à la parution de son bouquin « La Politique du Rebelle, Traité de résistance et d’insoumission » ! Le voilà, qu’à peine nommé commissaire, commissaire d’une exposition sur « L’Homme Révolté », certes, mais commissaire tout de même, il se défile, il abandonne toute résistance, il se soumet à ce qu’il appelle la haine et les « haineux » qui l’invectivent ! Et par-dessus le marché, il renonce à son adoubement comme père fondateur d’un Musée Camus à Aix en Provence ! Ne crois-tu pas que cette défaite il la doit à cette mensongère et attirante étiquette de « rebelle » qu’il y a près de 15 ans, il venait promouvoir sur Radio Libertaire ?

Inana : Oui, sûrement Archie. A l’époque il a dû penser que l’histoire d’un rebelle, d’un insoumis, d’un résistant auquel il s’associait, pouvait faire vibrer et faire peur au point d’attirer les foules et de séduire les médias. Un peu comme les aventures de Zorro ou d’Arsène Lupin. A partir de là, il a vendu ses bouquins en quantité et les médias l’ont invité en permanence. Oui, en effet, le «rebelle » ça paye, et plus encore, le « faux rebelle ». !

Archie : En effet son résistant n’est pas n’importe quel rebelle. Comme il l’écrivait alors, il fallait rester « réaliste ». Fini « l’anarchiste à l’ancienne », le résistant empêtré dans des « utopies millénaristes ». Résistant comme un « condottière », comme un « dandy révolutionnaire », d’accord, mais qui savent s’adapter aux situations concrètes. Son adresse à Blanqui - l’éternel résistant « inflexible » alors qu’il aurait pu être un « renégat » - et l’hypothèse qu’il aurait pu être plus réaliste  (« Si vous l'aviez voulu, vous Blanqui, à force de compromis vous auriez pu être un Gambetta, un Jules Ferry..."), illustrent bien sa détestation d’une morale étriquée. Il a su, lui, accepter, pour devenir un commissaire, les propositions concrètes d’une municipalité qui venait de chasser un historien, spécialiste de la résistance anti colonialiste en Algérie notamment. Qu’en penses-tu ?

Inana : Oui, je sais, cette histoire a fait du bruit. La preuve, sa fuite en rase campagne. Le respect de la dignité de l’autre, la morale des hommes, fondement de l’Anarchie, il n’en a cure. Il se contente de dire avec désinvolture que Stora est un « impeccable » historien. S’il prend sa place, ce n’est pas son problème ! En outre il se prend pour Camus ; Camus, c’est lui ! Grace à son bouquin sur l’« Ordre Libertaire », il va être, lui aussi, l’homme révolté.  Il n’allait pas manquer l’occasion de se lancer dans le commissariat d’art et de poser la première pierre d’un Musée Camus. Ce serait un peu son Musée. Et puis, patatras, il se déballonne, il montre à quel point son intérêt pour Camus et le « désordre » libertaire étaient profondément enracinés dans sa petite tête d’orfraie.

Archie : Et puis, Inana, ne crois-tu pas que mettre au Musée « L’Homme révolté » avec Camus était un peu comme si on endormait, en la solennisant, la révolte ? Cela ressemble à l’idée de Sarkozy de muséifier Camus au Panthéon. Le Musée n’est pas un stimulant pour l’insoumission. Finalement la « fuite » du « commissaire » est une bonne chose.

Inana: Ce qui comptait pour lui c’est qu’une immense cohorte de visiteurs vienne remplir le Musée pour admirer l’œuvre de l’artiste qu’a été Camus. La présentation de cette œuvre par lui-même les aurait incités a entrer dans l’actuelle interprétation qu’il propose, même si elle est discutable, de la magistrale pensée de Camus. Cela aurait été un travail « pédagogique » comme celui qu’il présente dans ses livres, qui se vendent par milliers d’exemplaires, dans les gradins bondés de  son université, devant les millions de spectateurs de la télévision ou d’auditeurs  de France Culture.(3)

Archie : Cet appétit qu’il a pour attirer les foules par tous les moyens ne risque-t-il pas de transformer ce qu’il appelle une « action pédagogique » en un simple spectacle, comme sur une scène où l’assurance, la vitesse du débit parlé, la séduction de l’acteur neutralisent la réflexion critique et donc l’aspect pédagogique du propos? Et cette forme d’auto publicité, de mise en scène sur la place publique, ne conduit-t-elle pas à ce que la secte des Raëliens (4) lui décerne le titre de grand prêtre honoraire, initiative que, vexé, il repoussait avec mépris, ou qu’on lui propose d’être candidat à une élection présidentielle ?

inana : Possible, nous sommes en plein dans une société du spectacle. Il te dirait qu’il faut vivre avec son temps sans faire la fine gueule. L’homme révolté, le résistant doit savoir s’adapter à cette société, même s’il la critique. Et son insoumission doit, comme dirait Camus, garder la mesure. Il vient d’en faire preuve en cédant à la critique publique.

Archie : Non car la « mesure » dont parle Camus n’est pas la modération ou la dissimulation dans l’action du révolté.  Pour Camus, le révolté « fait face », fait « volte-face » sans ambiguïté pour défendre les valeurs de justice et de liberté. La mesure est celle des conséquences à prévoir de l’acte de révolte  qui seraient contraires à ces valeurs. La vision de Michel Onfray de la « mesure » de Camus ressemble au titre d’un parti politique imaginé par l’écrivain Iaroslav Hasek : « Le Parti pour une réforme modérée dans les limites de la loi ».(5) N’est-ce pas, comme on l’évoquait tout à l’heure, endormir la révolte ?

Inana : N’oublie pas que son révolté n’est pas exactement celui de Camus. Il n’est pas de ces anarchistes qui croient encore à cette « vieille lune » qu’est l’Anarchie (6) et qui ne sont que des bolcheviques (7). Il n’est pas de cette famille. Il est capitaliste antilibéral et libertaire ou encore « post anarchiste ». La résistance, pour lui, prend un tout autre sens.

Archie :  Veux-tu dire par là que, 15 ans après, il n’écrirait plus « La Politique du Rebelle », ce rebelle violent et agressif, cet insoumis, mercenaire stipendié, cette véritable « bête de proie » comme il le désignait en nous le présentant au cours de notre dialogue sur notre radio anarchiste ? Son révolté serait-il devenu un « post rebelle » comme ce « post anarchiste » qu’il prétend être ?

Inana : Oui, on peut déduire de ce lent glissement vers la résignation du rebelle, que le « post anar » est pour des petites « révolutions », des bouleversements « moléculaires ».(8) Un exemple en est la création de son Université populaire. Selon lui, le combat, aujourd’hui, doit prendre des formes minimalistes, constructives, au besoin préparées en secret. Il l’a d’ailleurs déjà dit dans un de ses livres : « Je propose une machine de guerre qui, sur le principe du cheval de Troie, entre dans la ville pour y mener son combat de résistance, d’opposition et de vie alternative au monde trivial ».(9)

Archie : Ne crains-tu pas que cette vision minimaliste et dissimulée de la révolte, de la résistance, et le mépris avec lequel il parle d’un « monde trivial » ne conduise le rebelle au renoncement ? Ainsi rentrerait, désabusé et soumis, au Musée, « l’Homme Révolté ».

Inana : Non, car avant le Musée, il y aura pour lui le jardin, ce jardin d’Epicure qu’en tant qu’hédoniste post moderne Michel adore. Et il voyagera car ce jardin sera « hors les murs, non plus sédentaire et géographiquement clos et localisé ». Il disposera de son « jardin nomade, portatif, mobile », qu’il emportera avec lui « partout où » il se trouvera. Divin délice puisque « sans conteste le jardin procède de l’oasis et que l’oasis fournit un concept qui devient le paradis » ! Il sera comme « ces caravaniers » qui, « ayant conduit leurs troupeaux de chameaux…dans la fournaise, trouvent des bénédictions dans ces points d’eau ».(10))

Archie : Un paradis, des bénédictions, un jardin nomade et portatif qui pourrait être autant celui d’Épicure que le « « jardin d’Eden !  Inana, ne crois tu pas que ses dures années d’adolescence dans un pensionnat catholique et ses 20 ans d’enseignant au lycée technique catholique Ste Ursule de Caen ont conduit Michel, peu à peu, sans qu’il en prenne conscience, vers une forme nouvelle de religiosité inspirée par les dogmes chrétiens ? Et, après tout, puisqu’il prétend, en ce qui concerne chacun d’entre nous, qu’« on naît philosophe, on ne le devient pas »(11), cette prédestination peut très justement l’avoir touché et avoir fait de lui un adepte, sinon un philosophe prophète, d’une nouvelle foi dans l’éternité heureuse de l’hédonisme.

inana : C’est  vrai que, comme il l’a déjà dit, il « aspire à la sainteté ».(12) Bien sûr, il s’agissait pour lui de mener une vie droite et pure, d’aspirer à une rectitude de paysan pour supporter le jugement de son père et non pas de « notre Père ».  Même si il admire les premiers chrétiens, il abhorre, il abomine l’Église. Pourtant, le commandement « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » doit lui être familier. Il « confesse » : « Je suis travaillé par une névrose de travail, une névrose d’écriture ».(13) Cette obsession de l’écrit, le fait qu’il trouve que tout va trop lentement dans la vie, explique sans doute la prolifération de ses ouvrages.

Archie : Cette pathologie dont il dit souffrir, cette névrose obsessionnelle si bien décrite et analysée par Freud, ne l’a-t-elle pas conduit à procéder, dans ses écrits et ses discours, par affirmations péremptoires, et à chercher, pour étayer ce qui ressemble à des convictions incontestables, un bouc émissaire chargé du poids de sa détestation ? Crois-tu que les épithètes les plus grossiers dont il affuble Freud, Sartre et bien d’autres de ses boucs émissaires, contribuent à illustrer la rigueur méthodologique et la pondération d’un philosophe ? Sa névrose d’écriture ne débouche-t-elle pas sur une forme d’hystérie lorsqu’il traite d’assassin (14) l’auteur de « L’Unique et sa propriété », Max Stirner. Il est vrai que Max Stirner se considérait, avec ceux qui avaient compris son « chant », comme un « chevalier du doute », radicalement opposé en cela au mode d’expression de Michel Onfray, à ses formulations dans lesquelles le « doute » n’a pas sa place.  Que dirait Nietzsche, son mentor, qui écrivait : « Les convictions sont les ennemis de la vérité plus dangereuses que les mensonges ».(15)

Inana : Peut-être as-tu raison, et Nietzsche le trouverait trop sûr de ses convictions, mais, si mensonge il y a, il ne fait que paraphraser celui de Camus qui ne voit dans Stirner qu’un blasphémateur individualiste, précurseur « des formes terroristes de l’anarchie ».(16) Même si cette affirmation, cette « conviction » de Camus quant à l’interprétation de la pensée de Stirner, est plus « dangereuse qu’un mensonge », tu ne peux t’en prendre à Michel Onfray. Après tout, c’est la vie philosophique d’Albert Camus qu’il raconte, même si elle s’inscrit dans son « Ordre Libertaire ».

Archie : N’empêche, plutôt que de traiter Stirner d’assassin, sur France culture, Michel aurait pu souligner les points communs entre les deux « artistes ». Même si Camus a été marqué par ce qui pourrait passer pour une « glorification », une « sacralisation » de l’individu, de l’Unique, le but de Stirner n’était pas de passer d’une « sacralisation » à une autre. Pour lui la construction de l’unique, de sa personnalité et donc de sa force critique et créatrice ne pouvaient naitre que de la démolition de toutes les idées « fixes », de toutes les notions que la Société nous amène, consciemment ou non, à considérer comme sacrées, c’est-à-dire intouchables, incontestables, inhérentes à la vie sociale. La vision négative de la pensée de Stirner par  Camus peut s’expliquer par le contexte historique. Dans l’affrontement, dans les années 50, entre deux modèles d’organisation sociale, communisme – capitalisme, l’individu ne saurait se targuer d’une quelconque prééminence sur le « collectif », ce dernier se prétendant le garant de l’autonomie et de la liberté individuelles. Camus a cru que Stirner sacralisait l’unique. Au contraire, c’est du fardeau des « idées fixes », des « absolus », des défroques que le collectif considère comme « sacrées », que Stirner invite l’unique à se débarrasser, tout en soulignant l’ampleur et la difficulté de la tâche. Cette entreprise de « construction » de l’unique , la formation de sa personnalité, de sa spécificité autonome, rejoignent la préoccupation fondamentale de Camus.  Pour Camus le risque existe que la « Révolution » installée n’étouffe l’esprit de vie et de révolte indispensables à la Justice et à la Liberté. Il aurait été plus judicieux de comparer l’Unique à l’Homme révolté. L’un et l’autre ne peuvent être de simples « spécimens » d’humanité, des membres indéfinis, des « créatures » du troupeau. Leur force particulière, leur volonté critique au sein du groupe, la « culture de soi-même » disait Fernand Pelloutier, en font des résistants, des révoltés.

Inana : Bien sûr, mais, comme tu as dû le remarquer, le rebelle d’Onfray a mis un peu d’eau dans son vin. Il est devenu plus accommodant. Il le voit bien en « dandy hédoniste » insoumis. En lisant son mentor, Nietzsche, il a voulu faire de son rebelle un « sage », mais un sage tragique. Il l’a souvent dit : « La sagesse tragique consiste à comprendre que le réel est volonté de puissance et que si l'on veut se rebeller contre cela on se prépare à souffrir. Si vous ne voulez pas souffrir, alors consentez au réel tel qu'il est ». (17) Ses formules de « micro révolutions », de « jardins nomades portatifs » illustrent cette conception… originale (d’après lui) de la post rébellion qui refuse la souffrance.

Archie : Nous voilà revenus au Musée du Rebelle, du Révolté. Inana, crois-tu vraiment qu’en renonçant à ce mandat de « Commissaire » d’un Musée Camus et de maitre d’œuvre d’une exposition sur « L’Homme Révolté », Michel Onfray ait pris conscience qu’il n’était pas en mesure de « faire face » et d’assumer de façon cohérente cette entreprise pédagogique ? Sa démission apeurée n’est elle pas le signe qu’il va enfin pouvoir continuer sans retenue, à satisfaire devant son public populaire de son université, celui des télévisions et de France culture ( !) ses foucades de dandy passionné d’esthétique spectaculaire et de prédicateur festif ? On n’a pas fini d’entendre les lamentations et les vociférations du persécuté…

Inana:  Oui, je crois que tu dis vrai et que son « rebelle »  de notre entretien de février 1998  s’est peu à peu transformé de « bête de proie » en simple personnage de bande dessinée. Mais, après tout, ce passage, n’est-ce pas le sort de tous les « réalistes» ? Comme il l’écrivait à l’époque : Auguste Blanqui aurait pu « à force de compromissions, devenir un notable conservateur », qui aurait participé au pouvoir en abandonnant son idéal. Et puis, Albert Camus a dû lui donner envie d’être ce dandy si bien décrit dans « L’Homme Révolté ». Camus écrit : « Le dandy crée sa propre unité par des moyens esthétiques…Vivre et mourir devant un miroir, telle était selon Baudelaire, la devise du dandy… Le dandy est par fonction un oppositionnel. Il ne se maintient que dans le défi… Dissipé en tant que personne privée de règle, il sera cohérent en tant que personnage… Mais un personnage suppose un public… il ne peut s’assurer de son existence qu’en le retrouvant dans le visage des autres. Les autres sont le miroir. Miroir vite obscurci, il est vrai, car la capacité d’attention de l’homme est limitée. Elle doit être réveillée sans cesse, éperonnée par la provocation. Le dandy est donc forcé d’étonner toujours… Être seul, pour le dandy, revient à n’être rien… ». (18)

Archie : Ce sera, pour ce pauvre Michel, le moment de là « sainteté », de la méditation hédoniste devant le miroir, de l’homme de peu, du dandy effacé, évanescent, fantomatique. Je crois qu’il n’y a « Rien » à ajouter.

(1)      Libération mardi 14 et mercredi 15 Aout 2012
(2)       Blog : http://archibaldzurvan.blogspot.fr/2007/09/test.html
« Onfray sur Radio Libertaire »
(3)      Libération du 27 août 2012 ; « Michel Onfray a-t-il toujours sa place sur France Culture ». Par Michel Vignard, professeur de philosophie, écrivain, critique au magazine Art press, et producteur délégué à France Culture !
(4)      « Faut il préciser que je ne crois pas aux soucoupes volantes… Vorhilon, ce pauvre type… ce type est nauséabond, abruti…Mais plus puants encore ceux qui colportent les immondices qu’il charrie. S’il existe des « prêtres honoraires » à la secte, nul doute qu’on peut proposer des noms de journalistes et des supports qui les appointent. » Michel Onfray jeudi 16 mars 2006
(5)  Histoire du Parti pour un progrès modéré dans les limites de la loi, en 2008, édition Fayard.
(6) Revue Lire, supplément « Philosophie », à l’occasion de la parution du 4 ème tome de son « Journal Hédoniste » un Abécédaire de M Onfray : … «il n’y a pas d’Anarchie, mais seulement des preuves concrètes d’anarchisme ; dès lors, on trouve moins d’anarchistes au  Monde Libertaire, à Radio Libertaire ou dans les prisons dans le secteur des terroristes, que sur le terrain, actifs et praticiens ».
(7) Dans son produit, « La Pensée de Midi », Onfray, dès la première page traite les anarchistes de « .. tenants du dogme anarchiste - frères en cela des bolcheviques ». En outre, dans un échange du 20 décembre 2007 avec les anarchistes, il écrit : « …pour ma part, j’ai fait mon deuil : cette famille a cessé d’être la mienne (et j’ai bien eu tort de le croire un temps)…. »
(8 )  Revue « LIRE » Février 2006
(9)   La Communauté philosophique, Éditions Galilée. 2004, p 17.
(10) La Communauté Philosophique  p 17, 19.
(11) La Communauté Philosophique  p 109.
(12) La revue  LIRE, février 2006.
(13) la revue LIRE,  février 2006.
(14) Conférences d’Onfray, Été 2012 sur « France Culture ».
(15) « Humain, Trop Humain » 1878.
(16) Camus , L’homme révolté,  oeuvres complètes Tome 3 p 115.
(17) La revue LIRE  février 2006.
(18) Camus, L’Homme Révolté, oeuvres complètes Tome 3 p. 105




Archibald Zurvan et Inana, le 29 Septembre 2012.


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